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    OGM : Vandana Shiva et José Bové présentent le premier contre-rapport international

     

     

    Vandana Shiva et José Bové présentent le premier contre-rapport international sur les OGM 

     

    Mercredi 19 octobre 2011 à Paris, Vandana Shiva, figure internationale de l’altermondialisme et José Bové, eurodéputé et célèbre défenseur d’une agriculture durable, ont présenté à 2 voix le premier contre-rapport international sur la question des OGM. 

    Avec sa chaleur et son sourire légendaires, Vandana Shiva a introduit ce rapport réunissant l’expertise de nombreuses organisations par une métaphore pleine de justesse : 

    « Souvenez-vous de ce conte d’Andersen intitulé « Les habits neufs de l’empereur ». Deux charlatans prétendent confectionner à l’empereur un costume que seules les personnes intelligentes peuvent percevoir. Lorsque l’empereur s’apprête à enfiler le costume, il ne voit rien mais, craignant de paraître stupide, il décide de se taire et ses ministres font de même. 

    Tout le royaume parle alors de cette étoffe fabuleuse, et l’empereur finit par parader nu dans la ville. Le peuple entier prétend alors admirer ses vêtements sauf un enfant qui ose s’écrier « Mais il n’a pas d’habit du tout ! » et tout le monde lui donne raison. L’empereur prend alors conscience qu’il dit vrai, mais décide de continuer sa marche sans rien dire." 

    " Pour les OGM, c’est la même histoire. Tous les arguments fabuleux clamés par l’Empereur Monsanto se révèlent être faux". 


    En effet, Vandana Shiva et José Bové ont rappelé les multiples promesses fallacieuses de l’industrie des OGM :  


    ¤ Les OGM vont résoudre le problème de la faim dans le monde : nous produisons déjà assez de nourriture, mais elle est mal répartie.


    ¤ Cette biotechnologie permettra une réduction de l’utilisation des intrants chimiques : les insectes et les adventices ont développé des résistances et partout où les OGM sont cultivés l’utilisation de ces produits chimiques a augmenté.


    ¤ Seules les variétés OGM peuvent résister au changement climatique : la plupart des variétés OGM constituent en réalité des cas de bio-piraterie puisqu’elles ont été élaborées sans autorisation à partir de variétés autochtones.


    ¤ La coexistence entre agriculture OGM et conventionnelle ou biologique est possible : des paysans de toute la planète tirent la sonnette d’alarme sur le risque de disparition de l’agriculture biologique à cause de la contamination systématique par les cultures GM environnantes.


    ¤ Les brevets sur les semences sont justifiés par les investissements colossaux mis par l’industrie pour développer des semences GM : ces brevets constituent une privatisation scandaleuse du Vivant et donc du Bien Commun. Le monopole de l’industrie agroalimentaire et l’augmentation de 8000% du prix des semences à poussé au suicide de milliers de paysans.

     

     

    OGM : Vandana Shiva et José Bové présentent le premier contre-rapport international


    Le manque de transparence et les conflits d’intérêts menacent notre sécurité alimentaire 

    José Bové a rappelé la situation de l’Europe et a souligné les problèmes posés par les liens trop étroits de l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments avec l’industrie. Tous deux se sont réjouis des nombreux mouvements de résistance à l’introduction forcée de cette technologie dans nos champs et nos assiettes et ont souligné l’urgence d’agir pour notre souveraineté alimentaire et notre démocratie !

    Combat Monsanto leur a présenté son travail de veille citoyenne sur les activités du secteur agroalimentaire et sur les conflits d’intérêts. Nous nous réjouissons de la sortie de ce rapport, rassemblant des expertises au service de l’intérêt général et non de bénéfices privés !

     

    Si vous souhaitez écouter un enregistrement audio amateur mais tout à fait audible (au bout de 30 secondes) de cette conférence de presse, consultez le site de fotosintesia : http://www.fotosintesia.com/OGM-j-en-veux-pas.html

     Source:  Sylvie Simon

     

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    Vaccin coqueluche : Encore un vaccin dont on doute de l’efficacité à long terme

     

    Encore un vaccin dont on doute de l’efficacité à long terme

    En 2010, ne épidémie de coqueluche a tué onze nourrissons et affecté plus de 8 000 personnes, dans le comté de Marin, en Californie. La plus grande partie des enfants touchés par l'épidémie étaient vaccinés et avaient de huit à douze ans.

    Ce fait divers a occasionné une étude menée sur 15 000 enfants par l’équipe du Dr David Witt, infectiologue au Kaiser Permanente Medical Center de San Rafael, qui vient d’être publiée, et signale que « cette vulnérabilité correspondait à une période de trois ans et plus depuis la dernière dose de rappel du vaccin ». Les chercheurs ont constaté que la plus grande partie des enfants touchés par l'épidémie dans ce comté étaient vaccinés. « Ces enfants avaient ainsi jusqu'à vingt fois plus de probabilités d'être infectés que ceux dont le dernier rappel de vaccination était plus récent » et les plus touchés étaient les enfants âgés de 8 à 12 ans.

    Ce qui n’a pas empêché le Dr Witt de préciser que même si le vaccin perdait de son efficacité, il fournissait « une très bonne protection les deux ou trois premières années ».

    Aux États-Unis, le vaccin contre la coqueluche est administré à 2 mois, 4 mois, 6 mois, entre 15 et 18 mois puis à 5 ans et à nouveau à 12 ans. Un rappel est également recommandé pour les adultes, particulièrement pour les professions en contact étroit avec des enfants.

    En France, les nourrissons sont vaccinés dès l'âge de 2 mois, avec une deuxième injection à 3 mois, et une troisième à 4 mois et subissent des rappels entre 16 et 18 et mois, puis entre 11 et 13 ans. à présent, on conseille aux couples ayant un projet parental ainsi qu'aux femmes enceintes, et plus généralement à toute personne en contact avec un nourrisson, de faire aussi un rappel. Et chez nous, selon le Haut Conseil de la santé publique, et parce que nous sommes meilleurs que les autres, l'immunité ne diminue qu’au bout de dix ans.

    Vaccin coqueluche : Encore un vaccin dont on doute de l’efficacité à long terme



    Cette publication va renforcer les arguments de ceux qui refusent la vaccination et dont le nombre augmente chaque jour. En Californie c’est le cas de 3 à 10 % des parents. Les accidents récents qui sont signalés partout à travers les États-Unis font grandir la défiance envers la vaccination, tout comme cela se passe aussi en France. Des études vont être menées de chaque côté de l’Atlantique pour vérifier si les mêmes résultats ont été observés ailleurs, mais rien ne prouve que ces études ne seront pas biaisées puisqu’elles lèsent gravement les fabricants de vaccins qui persistent à affirmer que la résurgence des maladies infectieuse est due au « faible taux de vaccinations » alors qu’en moyenne la couverture vaccinale dépasse les 95 %.

    Mais le constat de non efficacité de ce vaccin n’est pas récent et la coqueluche reste endémique dans certaines régions malgré une couverture vaccinale importante comme ce fut le cas en Afrique du Sud en 1988-89 (cf. J. Trop. Pediatr. vol 37 - 1991). « L’efficacité du vaccin ne peut être considérée comme acquise », reconnaissait en 1994 le New England Journal of Medicine (vol 331-1994-p.16). Aux États-Unis, dans le Massachusetts, 218 étudiants furent atteints par la coqueluche en 1993, alors que 96 % d’entre eux étaient vaccinés.

    Le vaccin anticoquelucheux a fait disparaître les symptômes de la maladie qui, aujourd’hui, n’existe presque plus sous sa forme habituelle, mais il a fait apparaître des formes différentes de la maladie qui atteignent à présent les adultes et les adolescents avec plus de gravité la plupart du temps. La coqueluche est devenue une maladie de l'adulte.

    Non seulement ce vaccin apparait comme inutile, mais il présente de nombreux effets secondaires. Depuis belle lurette, les Allemands l’ont supprimé de leur calendrier vaccinal car pour eux, la régression de la coqueluche n'a rien à voir avec la vaccination qui présente plus de dangers que la non vaccination. Le 11 décembre 1975, le professeur Ehrengut, qui a étudié les complications de la vaccination depuis 35 ans, affirmait qu'elles sont largement sous-estimées (cf. Quick-Nachrichten, n° 51).

    En Grande-Bretagne, en 1976, les parents d'enfants gravement handicapés par le vaccin menèrent des procès retentissants pour réclamer des indemnisations. Le gouvernement accorda une indemnité forfaitaire de 10 000 livres aux victimes invalides à plus de 80 %, indemnité à laquelle devait succéder un versement d’indemnités régulières. Mais, comme le signale le Sunday Times du 21 juillet 1985, Mme Thatcher, alors premier Ministre, ne donna pas suite au projet, et la Cour Suprême estima que les pressions des parents n’étaient pas justifiées.

    Vaccin coqueluche : Encore un vaccin dont on doute de l’efficacité à long terme



    C’est en différant la vaccination contre la coqueluche après l’âge de deux ans, que les Japonais ont constaté une baisse très importante de la mort subite et inexpliquée du nourrisson, ce qui prouverait bien que le vaccin joue effectivement un rôle dans le syndrome (cf. J. D. Cherry « Pertussis vaccine encéphalopathie », Jama - 1990).

    D’après Trevor Gunn, médecin anglais, lors d’une baisse de la vaccination contre la coqueluche en 1982 et l’apparition simultanée de quelques cas, les officiels de la Santé du Maryland aux États-Unis avaient conclu à une épidémie de coqueluche à virus sauvage (cf. The International Vaccination Newsletter, décembre 1995). J. Anthony Morris, bactériologiste au Walter Reed Army Institute of Research, expert en maladies d’origine bactérienne et virale à l’université du Maryland, a analysé ces cas. Dans le Maryland, cinq cas sur quarante et un furent confirmés comme étant la coqueluche alors que les sujets avaient été vaccinés. Même constat dans le Wisconsin, où les seize cas confirmés concernaient, de nouveau, des sujets vaccinés (cf. The International Vaccination Newsletter - décembre 1995). Voilà de nouveaux constats qui démontrent, s’il était encore nécessaire, que le danger de contagion vient des vaccinés et non de ceux qui refusent ces vaccinations.

    En Suède, la baisse de mortalité due à la coqueluche n’a pas été modifiée par l’introduction du vaccin mais, lorsque celui-ci fut retiré à cause de ses effets secondaires, le taux de mortalité n’en continua pas moins de baisser. C’est en 1979 que ce pays a abandonné la vaccination contre la coqueluche, pour deux raisons. D’abord parce que des épidémies survenaient parmi les populations parfaitement vaccinées, ensuite à cause des nombreux effets secondaires dus au vaccin, particulièrement les atteintes cérébrales (cf. British Med. Journal - vol 320 - n° 2 - 1967).

    En 1984, le Laboratoire britannique de recherche épidémiologique a publié une étude qui conclut : «
    Depuis le déclin de la vaccination anticoquelucheuse, les admissions dans les hôpitaux et les cas de décès dus à la maladie ont décliné de manière inattendue. »
    Nombre de publications, la plupart en anglais, ont évoqué les effets nocifs du vaccin anticoquelucheux et elles sont suffisamment nombreuses pour que le lecteur s’interroge sérieusement sur la validité d'une telle vaccination face à une maladie infantile bénigne, mais il ne peut compter sur nos instances de santé pour l’informer en toute indépendance.

    Source: Sylvie Simon

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    Polémique : Des cas de rougeole parmi des enfants vaccinés contre

      

    DES QUESTIONS  SE POSENT AU QUÉBEC PAR RAPPORT AU PROGRAMME

    DE VACCINATIONS CAR IL Y A DE NOMBREUX CAS DE ROUGEOLE

                                                                      PARMI DES ENFANTS VACCINÉS

     

    Extraits d’un article de Canadian Press, Toronto, 20 octobre 2011.

     
    Au cours de la conférence sur les principales maladies infectieuses qui se tiendra ce weekend, les officiels de la Santé des Etats-Unis et du Canada  ne manqueront pas d’évoquer les nombreux cas de rougeole qui se sont multipliés cette année dans les deux pays. Des cas de rougeole se sont également produits chez des enfants vaccinés…

    […] Une enquête menée sur l’épidémie qui s’était produite dans la haute école d’une ville particulièrement touchée par le virus a pu montrer qu’environ la moitié des cas de rougeole se sont produits chez des adolescents qui avaient reçu les deux doses du vaccin recommandées ; en d’autres mots des adolescents que les autorités pensaient, grâce à la vaccination, pouvoir protéger du virus de la rougeole.

    On pense généralement que le vaccin contre la rougeole administré en deux doses au cours de la première enfance protège de la maladie dans 99% des cas.

    La découverte que 52 des 98 adolescents qui ont fait une rougeole avaient en fait été bien vaccinés a produit un réel choc parmi les chercheurs qui menaient l’enquête.

    […] Le Dr Gaston De Serres, expert en maladies infectieuses, a reconnu le fait que d’aussi nombreux cas de rougeole, tant parmi les vaccinés que parmi les non vaccinés  posait un réel problème et se demande si l’administration de la première dose du vaccin contre la rougeole ne diminue pas l’efficacité du vaccin.

    Le schéma de vaccination du Québec recommande que la première dose du vaccin soit administrée à l’âge de 12 mois et la seconde à 18 mois.

    Mais l'étude ne mentionne pas que les élèves qui ont reçu leur première dose de vaccin à 15 mois ont trois fois moins de chance d'attraper la rougeole que ceux qui ont été vaccinés à 12 mois. Si les études menées dans d'autres régions du pays confirment ce qu'ont démontré les investigations du Québec, cela pourrait signifier qu'on trouve davantage de cas de rougeole chez les vaccinés, et que le système immunitaire immature des bébés commence à se développer au fur et à mesure que les enfants sont exposés à une variété de  "menaces" au cours de leurs premières années.

    (Voir l’article en anglais)
      

     
    Source:   Sylvie Simon

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     Antibiorésistance: ça ne fait que commencer

     

    On s’interroge dans toute l’Europe pour savoir si la souche d’Escherichia coli qui a déjà provoqué une cinquantaine de morts sur le continent s’est développée grâce aux légumes, aux graines germées ou à la viande, mais on trouve très peu de commentateurs qui s’inquiètent de savoir comment cette bactérie a pu apparaître. Escherichia coli, on le sait, est une bactérie intestinale commune et plutôt bénéfique, mais elle a une capacité incroyable à s’adapter à son environnement. C’est ce qui fait que l’on dénombre une infinité de souches différentes d’E. coli. Certaines de ces souches sont pathogènes, d’autres ne le sont pas. Mais ce qui est frappant, c’est de constater qu’entre deux souches d’E. coli, il existe des différences génétiques considérables. La bactérie est en effet capable de se diviser toutes les vingt minutes et réagit à la moindre agression pour s’y adapter afin que l’espèce puisse survivre.
     
    La souche mortelle qui se balade un peu partout ces dernières semaines fait partie du groupe O104 qui, normalement, est éliminé par la simple prise d’antibiotiques. Mais la bactérie O104:H4, elle, résiste à tout. Les scientifiques allemands qui l’ont étudiée ont en effet constaté qu’elle était résistante à toutes les classes d’antibiotiques (même celles réservées à l’usage hospitalier) et à toutes leurs combinaisons. Un exploit terrifiant car cette super-bactérie est capable en quelques jours de provoquer la défaillance d’un organe critique et d’entraîner la mort.
     
    Comment cette bactérie a-t-elle pu acquérir ce pouvoir ? Normalement, il n’y a qu’une seule manière : il faut qu’elle ait été exposée à tous les antibiotiques connus, les uns après les autres. Dans un laboratoire, la création d’une telle bactérie serait finalement assez aisée, il suffirait de cultiver la bactérie, de l’exposer à un des antibiotiques puis de collecter les bactéries survivantes et de les cultiver avant de les exposer à un autre antibiotique et ainsi de suite. C’est ce qui fait dire à certains que O104:H4 a été conçue par l’homme. La raison d’une telle création serait militaire (il s’agirait d’une arme bactériologique) ou politique (pour imposer de nouvelles réglementations pharmacologiques ou alimentaires). Mais si on élimine ces hypothèses – un peu paranoïaques – on ne voit pas d’autre explication qu’une confrontation bactérie/antibiotiques due au hasard.
     
    Or si tel est le cas, cela signifie que tous les organismes vivants sont exposés, à plus ou moins forte dose, à l’ensemble des classes d’antibiotiques. Il n’y a là rien d’absurde, car les antibiotiques consommés par l’homme ou par les animaux, faute d’être éliminés par nos systèmes de recyclage ou d’épuration, se retrouvent immanquablement dispersés à la surface du globe où ils imprègnent l’ensemble du monde vivant.
     
    La terrible bactérie O104:H4 n’est donc pas seulement effrayante par sa vitesse de propagation ou sa virulence. Elle annonce sans doute d’autres mutations, bactériennes, fongiques ou virales contre lesquelles la médecine officielle se trouvera démunie. Ce sera peut-être le moment où les remèdes de la médecine naturelle prendront la place qu’ils méritent. Mais nous aurons payé très cher tout le temps perdu.

    Source: Soignez-vous

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     "Des bons de réduction sur la nourriture à ceux qui acceptent de se faire vacciner contre la grippe"

     

    Les marchands de vaccins ne savent plus que faire pour liquider leurs stocks.

    Ils ne savent plus comment vendre leurs poisons car les consommateurs sont de plus en plus avertis et conscients qu’on les prend pour des imbéciles. Ils achètent ainsi de moins en moins de vaccins et les vendeurs se voient déposédés de leur emprise sur les citoyens et leur porte-monnaie.

    Aussi sont-ils obligés d’avoir recours aux subterfuges les plus inattendus pour conserver une certaine clientèle et leur cotation en bourse.

    Aux États-Unis, ils ont déjà eu recours aux bons d’achats pour des vêtements et autres avantages en nature qu’on distribuait aux candidates au vaccin Gardasil, mais ils ont trouvé un autre attrape-nigaud. Les drugstores donnent à présent des bons de réduction sur la nourriture à ceux qui acceptent de se faire vacciner contre la grippe.

     

    "Des bons de réduction sur la nourriture à ceux qui acceptent de se faire vacciner contre la grippe"



    Walgreens est une chaîne de pharmacie américaine qui représente plus de 6 500 magasins sur l'ensemble du territoire américain. Ces pharmacies, qui sont avant tout des drugstores avec des horaires d'ouverture assez larges, vendent toute sorte de marchandise, médicaments, cartes de vœux, appareils photographiques, produits de beauté et cosmétiques, et plats préparés. Leurs employés ont reçu la consigne d’inciter fortement les clients, lorsqu’ils passent à la caisse, à se faire vacciner contre la grippe. D’ailleurs, leur insistance est considérée comme du harcelement par une bonne partie de la clientèle. Mais il est difficile de les blâmer car ils sont pris en otage et risquent d’être renvoyés s’ils n’obtiennent pas des résultats satisfaisants. En revanche, lorsque ils atteignent leur quota, ils sont remerciés par un iPad.

    Mike Adams, qui dirige NaturalNews, a téléphoné au service de presse de Walgreens pour leur demander si la publicité pour le vaccin contre la grippe faisait partie de la politique de l'entreprise. Or, Robert Elfinger, qui dirige ce service, lui a répondu qu’il n’était pas au courant de cette pression et qu’il n’avait jamais entendu parler de plaintes de clients sur le sujet. Sa réponse restant ambiguë, NaturalNews a lancé une campagne appelée « Arrêtez le harcèlement de Walgreens au sujet du vaccin anti-grippe », mais cette campagne s’adresse également aux CVS pharmacies, second groupe de drugstores qui compte 7 000 magasins et couvre 41 états et qui agit de manière identique. Il suffit d’aller sur leur site pour voir qu’ils font plus la promotion du vaccin que celle de leurs produits courants.

     

    "Des bons de réduction sur la nourriture à ceux qui acceptent de se faire vacciner contre la grippe"



    Ces magasins sont un magnifique terrain de chasse pour les fabricants de vaccins car on en trouve partout et il est difficile de les boycotter car leur proximité attire nombre de gens pressés.

    Toujours aux États-Unis, d’autres magasins du même genre pratiquent la même politique. Certains offrent des bons d’achats, d’autres des produits gratuits comme des sodas, des Kleenex ou autres gadgets, d’autres accordent des réductions de 10 % sur les achats de nourriture.

    Il y a deux ans, lors de la « pandémie » de grippe A, le seul vaccin saisonnier a fait monter le chiffre d’affaires de Walgreens de 2,4 %. Qui plus est, 40 % de ceux qui ont accepté le vaccin étaient de nouveaux clients du magasin, qui a, ainsi, vu grandir sa clientèle.

    Cette année-là, ils ont vendu 7,5 millions de doses de H1N1 contre 1,2 million l’année précédente.

     

    "Des bons de réduction sur la nourriture à ceux qui acceptent de se faire vacciner contre la grippe"



    Il en est de même au Royaume-Uni où, malgré une publicité outrancière, le vaccin contre le papillomavirus (c’est le Cervarix® qui est le plus utilisé dans ce pays)  n’est pas aussi populaire que les laboratoires pouvaient l’espérer. Il est vrai que la publication de nombreux accidents, advenus « par hasard » après l’injection car aucun lien n’a pu « être trouvé » a inquiété, à bon escient, de nombreuses mères. Aussi, les marchands de vaccins ont-ils inventé un nouveau subterfuge qui ressemble davantage à des pratiques mafieuses qu’à la médecine.

    En effet, le 16 février 2010, le Mail on line nous apprenait que les filles âgées de 16 à 18 ans empocheraient un bon de 45 livres si elles acceptaient de recevoir les trois injections du vaccin, le consentement des parents n’étant pas nécessaire. Non seulement le vaccin est remboursé avec l’argent des contribuables, mais il génère des pots-de-vin !

     

    "Des bons de réduction sur la nourriture à ceux qui acceptent de se faire vacciner contre la grippe"



    En France, comme toujours, nous avançons à visage plus couvert. À part les publicités payés par les laboratoires et publiées dans certains journaux comme des articles médicaux, les « contrats d'amélioration des pratiques individuelles » (Capi) inventés par Madame Bachelot qui en est très fière, sont souscrits de manière volontaire et individuelle par les praticiens, pour une durée de trois ans. Entre autre, les médecins signataires s'engagent à atteindre 16 objectifs de santé publique et les incitations à la vaccination en font partie. Dix mille praticiens, soit plus d'un sur six, ont ainsi signé un contrat avec l'Assurance-maladie et recevront jusqu'à 7 euros par an et par patient s'ils atteignent certains objectifs, comme le nombre de patients âgés vaccinés contre la grippe ou de patientes ayant effectué une mammographie.

    On savait déjà que la recherche de rentabilité se retrouve partout, toute profession confondue. On le savait pour la Police, la Gendarmerie, les impôts et autres administrations, mais il est invraisemblable qu’un médecin touche, en dehors de ses honoraires, une prime au rendement des dépenses de santé, alors qu’on crie sur tous les toits qu’il faut réduire ces dépenses.  Ce marketing outrancier et mondial n’a, évidemment, rien à voir avec la médecine ou la science, ce qui est d’une extrême gravité car, non seulement il coûte cher à la Sécurité Sociale que nous finançons, mais il fait croire aux consommateurs qu’il s’agit de préserver leur santé alors qu’on ne préserve en vérité que la santé financière des investisseurs.

    Quand les gens vont-ils se réveiller et comprendre enfin que c’est l’argent, seul, qui mène le monde et surtout, le mène à sa perte ? Je n’ai rien contre l’argent, bien au contraire, mais il doit servir à améliorer la vie de chacun et non à la détruire pour le bénéfice d’une minorité cupide qui veut « toujours plus ».

    Source: Sylvie Simon

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