• Générations Future révèle un rapport Choc sur le gaz et pétrole de schiste

     

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    19/04/2011

    Un tout nouveau rapport parlementaire américain, publié le 16 Avril 2011, sur les gaz et pétrole de schiste, montre que les compagnies américaines utilisent 29 substances suspectées cancérigènes ou polluantes dangereuses de l’air ou de l’eau et aussi des substances secrètes aux propriétés inconnue.

    Ce rapport, révélé en France par l’Association Générations Future, fait « l’inventaire national le plus complet » sur les substances chimiques utilisées dans la fracturation hydraulique.

    Pour l’organisme français, les données sont très inquiétantes.

    D’après le rapport, qui passe en revue quatorze compagnies du secteur, l'extraction de cette ressource naturelle par fraction hydraulique s'est faite, entre 2005 et 2009 aux Etats-Unis, avec l'aide d'injections de substances cancérigènes et polluantes.

    Réalisé par les démocrates de la Commission de l’Energie et du Commerce de la Chambre des Représentants américaine est présenté comme « l’inventaire national le plus complet » à ce jour sur la chimie utilisée par l’industrie des gaz de schiste, le rapport a été réalisé à partir des réponses au questionnaire envoyé par la Commission aux 14 compagnies de production de gaz et de pétrole non conventionnels les plus importantes du pays, peut on lire dans un communiqué de presse.

    Les réponses de ces compagnies montrent l’utilisation entre 2005 et 2009 de plus de 2500 produits chimiques dans les phases de fracturation hydraulique nécessaires à l’extraction de gaz ou de pétrole de schiste. Ces 2500 produits chimiques contenaient environ 750 substances chimiques différentes.

    Par ailleurs, parmi toutes ces substances chimiques, les parlementaires ont mis en évidence la présence de 29 substances connues aux Etats-Unis pour être des cancérigènes probables ou suspectés ou des polluants dangereux de l’air ou de l’eau règlementés selon le Safe Drinking Water Act, à savoir, parmi les plus dangereuses : benzene, toluene, xylene, ethylbenzene (les BTEX), formaldehyde ou même du Gaz oil.

    « Les quantités sont considérables : plus de 38 millions de litres de produits contentant au moins un cancérigène, plus de 43 millions de litres de BTEX en 5 ans ! Ces substances étaient présentes dans environ 650 produits chimiques différents », explique un communiqué de Générations Futures.

    Cependant, une certaine opacité reste de mise puisque dans de nombreux cas, les compagnies pétrolières et gazières n'ont pas été capables de fournir à la Commission les formules chimiques complètes des fluides de fracturation hydraulique qu'elles utilisent." Le rapport précise que les rédacteurs du rapport ont demandé l'accès à ces formules couvertes par le secret industriel mais si certaines entreprises ont accepté, dans la plupart des cas, les entreprises ont indiqué ne pas connaître les informations protégées des produits 'prêts à l'emploi' qu'elles achètent à leurs fournisseurs.

    Au total, les parlementaires n'ont pas pu obtenir d'information complète pour 279 produits contenant au moins un élément chimique considéré comme un secret commercial par le fabriquant. Ces produits représentent 355.000 mètres cubes (94 millions de gallons) de solutions chimiques injectées, soit environ 12,5% du total des produits utilisés sur les cinq ans couverts par le rapport. Le rapport indique que pour, ces additifs prêts à l'emploi les compagnies injectent des fluides contenant des produits chimiques qu'elles ne peuvent pas elles-mêmes identifier.

    « Ce rapport américain officiel montre clairement que la fracturation hydraulique utilisée dans l’extraction des gaz et pétrole de schiste utilise de nombreux produits chimiques dangereux. C’est la réalité de cette technique et de cette industrie : il n’existe pas de fracturation hydraulique propre, un mythe ! Le gouvernement français, à la lumière de ce rapport, doit officiellement et définitivement abroger les projets prévus sur le territoire national et renoncer au recours à ces sources dans le futur » déclare François Veillerette, Porte Parole de Générations futures, association agréée impliquée dans les questions de santé environnementale.

     

     

     


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