• Les mensonges concernant Fukushima



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    Alors que la télévision nous endort avec un mariage princier, la béatification d’un pape, la septième mort de Ben Laden ou l’affaire DSK, l’Association Kokopelli s’efforce de nous informer sur un problème majeur qui concerne toute l’humanité : la catastrophe de Fukushima qui risque de dépasser celle de Tchernobyl, mais qui a quasiment disparu de l’actualité journalière en France.

    Si l’on désire être au courant de ce qui se pa sse vraiment là-bas, on peut lire tous les détails sur le Blog de Kokopelli ou écouter, en Anglais, les vidéos de l’ingénieur nucléaire Arnie Gundersen qui évoque la possibilité d’une explosion à l’hydrogène, ou l’interview de Marco Kaltofen, du Polytechnic Institute de Worcester dans le Massachusetts, par Maggie Gundersen. Pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais, le site de Kokopelli, en Français, commente les interviews et reprend jour après jour les affirmations officielles en dénonçant leurs « erreurs ».

     

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    En voici un résumé qui devrait vous donner envie de vous rendre sur leur site chaque matin : Nouvelles récentes de Fukushima. Mai 2011. 12 mai 2011 : Le site de NILU (Norwegian Institute for Air Research). signale qu’il a cessé de faire des prévisions sur les dispersions de radionucleides de Fukushima dans l’atmosphère, faute de ne pas avoir accès à des informations fiables, mais que la dissémination de la radioactivité est très réduite  et que son taux ne pose aucun problème de santé loin de la centrale.

    Selon le blogger américain, Alexander Higgins, il est clair que NILU n’a rien stoppé du tout, mais les consignes sont claires : NE PAS AFFOLER LA POPULATION. Donc, si l’on en croit le NILU, du moins les fichiers cachés de NILU, les nouvelles ne sont pas bonnes du tout : C’EST UNE ALERTE MAXIMALE. D’immenses plumes de césium 137, de xénon 133, d’iode 131 sont en train de passer depuis un certain nombre de jours sur l’Amérique du nord et ensuite sur l’Europe et personne n’en parle. Tous les fichiers sont déjà conservés. Il en existe des centaines qui sont actuellement placés sur les sites miroirs des bloggers américains qui suivent Fukushima de très près.

    13 mai 2011 : Contribution en vidéo d’Arnie Gundersen. L’état des lieux de Fukushima par un expert nucléaire du Vermont. Pour les anglophones, une vidéo à ne pas manquer : Fukushima – One Step Forward and Four Steps Back as Each Unit Challenged by New Problems. (Un pas en avant, quatre pas en arrière chaque fois que surgit un nouveau problème).

    La conclusion d’Arnie est simple et sans appel : la contamination radioactive de l’atmosphère et de la nappe phréatique est QUOTIDIENNE ET CONTINUELLE et personne sur la planète n’a de stratégie, sur le plan technique, pour mettre fin à cette situation dans le futur.  Le message est-il assez clair pour tous les adhérents et lecteurs des associations supposées représenter les anti-nucléaires en France ? Ne serait-il pas temps de sortir de l’anesthésie générale ?

     

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    13 mai 2011 : Après deux mois de prestidigitations, TEPCO se lance dans le cirque. C’est officiel, TEPCO vient d’annoncer qu’ils vont recouvrir trois réacteurs, en commençant par le réacteur 1, avec de grandes tentes en polyester pour éviter que les radiations s’épanchent dans l’atmosphère. Ces tentes seront soutenues par une armature en acier de 57 mètres de hauteur, 47 mètres de longueur et 42 mètres de largeur. Quelles radiations ? La presse globaliste n’en parle jamais. Alors qu’Arnie Gundersen, tout autant que de nombreux experts du nucléaire, sont en train d’évoquer, depuis des semaines, la possibilité d’une explosion à l’hydrogène, commente Dominique Guillet, président de Kokopelli.

    13 mai 2011 : Selon le NRC (Nuclear Regulatory Commission) aux USA, les enceintes de confinement des réacteurs nucléaires ne peuvent pas fuir. Le taux de probabilité est de zéro et toutes les lois nucléaires des USA sont fondées sur ce postulat.  Or, Arnie Gundersen a formellement précisé aujourd’hui que les réacteurs 1, 2 et 3 de Fukushima-Daiichi fuyaient. Mais TEPCO n’a découvert que le 11 mai que le réacteur 3, celui qui contient du MOX, fuyait abondamment dans l’océan. De même, ce sont plus de 10 000 tonnes d’eau archi-contaminée qui ont disparu, mystérieusement, du réacteur 1. Où sont-elles passées ? dans la nappe phréatique ou dans l’océan ?

    à Fukushima-Daiichi, trois enceintes de confinement sont percées comme du gruyère et elles fuient. Tout va bien. Et en France, les postulats du nucléaire sont-ils identiques ? Peut-être la grande prêtresse d’AREVA pourrait-elle nous éclairer de ses lumières nucléaires ?

     

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    13 mai 2011 : Le Gouvernement Japonais a révélé son protocole de gestion des boues d’épuration radioactives.

    Il est simple, très simple : toutes les boues d’épuration ayant 100 000 becquerels de Césium/kilogramme, ou plus, doivent être incinérées avant que les mâchefers soient scellés dans un container. Lors de l’incinération, que se passe-t-il en sus de la production de la dioxine ? Vers quel autre ciel les isotopes radioactifs migrent-ils ? Et qu’en est-il des boues d’épuration hyper-radioactives en dessous de cette limite ? Vont-elles de nouveau être vendues aux cimentiers ? Et les mâchefers dans les containers, est-ce Areva qui va les recycler ? demande encore Dominique Guillet.

    13 mai 2011 : Niveau actuel de radioactivité dans le réacteur 3 de Fukushima. Le 9 mai, les employés de TEPCO, lorsqu’ils pénétrèrent dans le réacteur 3, découvrirent des niveaux de radiations de l’ordre de 600 à 700 millisieverts/heure. Le 10 mai, lorsqu’un employé explora le second étage du réacteur, il y découvrit des niveaux de radiations tellement élevés que le compteur Geiger ne pouvait pas en déterminer correctement la mesure : plus de 1000 millisieverts/heure.

    La situation est stable comme dit la presse globaliste.

     

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    13 mai 2011 : Contamination radioactive alimentaire dans d’autres préfectures. La Préfecture de Niigata vient d’interdire la vente de persil contenant 1 100 becquerels de Césium/kilo. La Préfecture de Tochigi a demandé aux agriculteurs de ne pas nourrir leur bétail avec de l’herbe dans les municipalités de Nasushiobara City et de Nikko City. Les teneurs sont de 3 480 becquerels de Césium/kilo d’herbe pour Nikko City et de 3600 becquerels de Césium/kilo d’herbe et 660 becquerels de Césium/kilo pour deux sites de Nasushiobara City. Nikko City se trouve à 180 km au sud-ouest de Fukushima-Daiichi.

    15 mai 2011 : Selon le journal de Wall Street, les réacteurs 2 et 3 sont percés. Ce n’est pas une nouvelle, mais les menteurs de chez TEPCO viennent juste de le concéder.

    15 mai 2011 : Forte contamination au plutonium dans des champs de riz à 50 km de Fukushima. Cette nouvelle a été rapportée par Japan Business Press, qui a organisé ses propres tests privés et qui a découvert ces taux de radioactivité élevés au plutonium dans des champs de riz. Ces taux n’ont rien à voir avec ceux publiés par le gouvernement, selon l’entreprise.

     

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    15 mai 2011 : Contribution du physicien nucléaire Michio Kaku. Ce scientifique précise que le cauchemar de Fukushima n’est absolument pas fini, il le qualifie de bombe sur le point d’éclater à tout moment. Il est persuadé que le Gouvernement Japonais ment continuellement et que TEPCO se caractérise par une incompétence notoire. Rien de bien nouveau si ce n’est que c’est un physicien nucléaire de plus qui sonne, une fois de plus, l’alarme.

    15 mai 2011 : La température continue de monter dans le réacteur 3. TEPCO a décidé d’augmenter l’eau injectée dans le réacteur 3 de trois tonnes/heure passant ainsi à 15 tonnes d’eau/heure, c’est-à-dire 360 tonnes par jour. Rappelons que c’est ce réacteur qui contient du MOX au plutonium.

    15 mai 2011: Le niveau d’eau contaminée dans la tranchée du réacteur 2 est en croissance. Il a grimpé de 4 cm depuis le 19 avril, date à laquelle TEPCO commença à transporter l’eau contaminée vers un centre de retraitement. À ce jour, ce sont 5 070 tonnes d’eau contaminée qui ont été pompées de cette tranchée.

    La centrale nucléaire de Fukushima s’est enfoncée dans le sol de 30 cm et s’est déplacée vers l’est de 2m20 à 2m50.  C’est le Docteur Shunichi Ono qui a publié ces données sur son blog. Le Docteur Shunichi Ono a travaillé pour TECO dans sa jeunesse avant de s’engager dans des études médicales. Son diagnostic du premier ministre Kan et du directeur de l’agence de sécurité nucléaire au Japon, Haruki Madarame, est simple : ils souffrent de démence. (website en Japonais seulement). 
     

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    Un lecteur qui est spécialiste en explosions à l’hydrogène a envoyé à Kokopelli les informations suivantes qui méritent d’être prises en considération :  « Concernant le bâtiment 4 : il ne s’incline pas, il s’enfonce. Et c’est bien plus grave. Toutes les infos que je vois passer depuis plusieurs jours confirment mes hypothèses, connaissant le milieu du nucléaire et le déroulement le plus probable de l’accident.

    « La réaction nucléaire n’a pas été freinée suffisamment, elle est repartie de plus belle, a fait fondre intégralement les barres, le corium a percé les réacteurs et déclenché des incendies dans la structure ; il attaque maintenant le sol, la vaporisation de l’humidité du sol le transforme en sable mouvant, l’eau ajoutée a complètement disparu (soit par évaporation, soit par écoulement dans la structure partiellement détruite) et quand l’onde de chaleur qui s’enfonce dans le sol atteindra des poches d’eau de taille conséquente on aura une vaporisation. Soit ces poches sont étanches et dans ce cas on aura une augmentation de pression et une « explosion de vapeur », soit elles sont peu étanches et dans ce cas on verra des geysers apparaître autour, soit c’est carrément une rivière souterraine, et dans ce cas on ne verra peut-être rien sauf sur les compteurs radio en mer.

    « Tepco ne fait que jouer à l’autruche publiquement et brasse du vent publiquement, mais ils doivent forcément le savoir et je les soupçonne de mal gérer la crise VOLONTAIREMENT (ne serait-ce que parce d’autres entités japonaises, américaines, françaises, russes les connaissent aussi).

     

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    « C’est malheureux à dire mais c’est la même tendance qu’avec Deepwater/Golfe du Mexique (qu’ils n’ont toujours pas colmaté d’ailleurs : ils produisent et consomment toujours autant de corexit injectés à la source ; ils reprennent les forages à côté dans le seul but de pouvoir faire baisser la pression dans le réservoir et récupérer le pétrole perdu). » TEPCO admet, avec réticence, que le réacteur 1 est en fusion totale. Les barres de combustible ont fondu et TEPCO, réputée pour son langage ampoulé précise : « Nous ne pouvons pas nier la possibilité qu’une perforation dans la cuve du réacteur ait induit la fuite de l’eau ». TEPCO a de plus annoncé que le 13 mai, ils vont commencer à recouvrir le réacteur 1 d’une toile synthétique, un petit mouchoir, pour empêcher les radiations de s’épancher dans l’atmosphère.

    « Espérons que le réacteur n’éternue pas trop fort lorsque la masse en fusion va faire la bise aux poches d’eau par dessous » a conclu Dominique Guillet, président de Kokopelli.

    De son côté, le Pr Chris Busby, secrétaire scientifique du Comité Européen sur le Risque d'Irradiation, qualifie la situation actuelle comme étant strictement hors de contrôle et voit difficilement comment le gouvernement Japonais pourrait trouver une solution à ce problème. Plusieurs réacteurs seraient à l'air libre, impliquant un rejet permanent de radionucléides,  notamment du plutonium provenant du cœur n°3 qui était alimenté au MOX. Il précise bien que la contamination radioactive est actuellement présente en Europe, et cite le Pays de Galles où il réside, pour ceux qui auraient encore des doutes.

    Selon ce spécialiste, les États-Unis envisageraient de bombarder la centrale pour la noyer dans la mer alors que la France, qui a fourni le MOX et qui persiste à faire confiance à ses « experts scientifiques », veut encore croire qu'il est possible de noyer les réacteurs dans du béton.

     

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    Cette querelle traduit l'impuissance des experts devant l'ampleur du désastre et les proportion titanesques des l'impacts avérés et potentiels, qui laissent les autorités désemparées, car des catastrophes d'une telle ampleur et aux conséquences tellement dramatiques n'ont jamais été envisagées. C’est pour cette raison que le blackout médiatique est total et la minimisation des dispositions de protection à prendre en cas de radiations est tout simplement criminelle. La pollution par radionucléides aux USA a été minimisée par l'élévation des doses admissibles. Les zones évacuées par les autorités japonaises seraient, toujours selon Chris Busby, bien trop restreintes et il serait urgent de fournir aux habitants une zone de 200 km autour de la centrale, avec de l’eau et des aliments provenant de zones non contaminées. Or cette zone de 200 km englobe une grosse partie de l’agglomération de Tokyo et ses 32 millions d’habitants.

    Les mesures faites par prélèvements au sol montrent que les « taches » de contamination au sol dans la zone interdite de Fukushima pourraient être plus radioactives, plus toxiques et plus étendues qu’à Tchernobyl, en dépit de la situation en bord de mer de la centrale, qui réduit presque de moitié la zone de retombées potentielle. Le plus préoccupant demeure l’incapacité des autorités à mettre un terme à la contamination de l’environnement, que ce soit l’air, le sol ou la mer, dans laquelle des tonnes d’eau radioactive sont constamment déversées. Ces pollutions sont largement dispersées par les courants comme par les vents et cela à l’échelle de la planète. Hiroaki Koide, du Kyoto University Research Reactor Institute, a précisé, selon le quotidien Mainichi Shinbun, que le cœur totalement en fusion du réacteur n°1 n’est plus dans la cuve du réacteur et n’est pas non plus dans l’enceinte de confinement : il est en dehors de l’enceinte.

    Cependant, l’Agence de Sécurité Nucléaire des états-Unis a cessé toute surveillance et évaluation de la situation de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi car la situation est en voie d’amélioration, tandis que la presse Japonaise relate les aveux de TEPCO quant à la situation désastreuse des réacteurs, faits qui sont commentés par la BBC elle-même, mais pas les chaînes françaises.

    Non seulement tout va bien, mais tout va très bien, répète Dominique Guillet. 417 000 cas supplémentaires de cancers sont prévus d'ici 2061 dans la seule zone contaminée des 200 km.

    Pour plus de détails, voir le blog de Kokopelli et :

    http://www.youtube.com/watch?v=Vz4I5rb3_BM&feature=player_embedded

    Source: Sylvie Simon


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