• Le Livre des Morts

     

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    Les plus anciens documents de la civilisation occidentale, datant du 4e millénaires avant J-C, le premier livre religieux du monde délivre un message mystérieux : Le Livre Des Morts. Ce livre offre un terrifiant voyage dans le monde de l’Au-Delà, dans l’Histoire aussi vieille que la civilisation, la première vision du jugement dernier selon les Hommes ; ce livre répond à des questions que se pose l’humanité depuis des millénaires !

    Revenons à l’époque des Pharaons. Les momies présentent de mystérieux vestiges des plus anciennes civilisations, elles peuvent paraître familières ou étrangères, elle constituent un effrayant rappel de notre mortalité... tout en offrant une promesse d’immortalité. Les momies sont le haut de l’Iceberg, le secret du Livre des Morts est bien plus profond. Normalement, la momie devait renaître dans un autre Royaume grâce à un seul guide : le livre des morts.

    Le livre des morts est un guide pour les morts, un livre de magie, un recueil d’incantations pour arriver à l’immortalité, il décrit les épreuves à affronter dans l’Au-Delà, c’est une quête de l’immortalité. Ce livre était en totale adéquation avec les tendances de l’époque car les anciens égyptiens se souciaient davantage de la vie après la mort que de la vie terrestre. D’après les sources historiques, l’au-delà est une préoccupation majeure.

    C’est dans le British Museum qu’on retrouve aujourd’hui le plus impressionnant Papyrus d’Ani, il contient 65 prières et formules magiques et plus de 500 illustrations en couleur. Déroulé, il fait plus de 23m de long. Son acquisition par le musée Anglais suscite des interrogations auprès des spécialistes ainsi que du grand public... d’où les mystères à ce sujet et les controverses.

    La place d’Ani dans l’au-delà est sa préoccupation principale, mais seule la possession du livre des morts pouvait l’aider à la fixer. Il se renseigne alors sur le livre des morts auprès de prêtres et des méthodes de son acquisition. On pouvait ainsi l’obtenir en le commandant directement et payer le prix fort, du coup on avait le livre écrit spécialement à son intention ! Il y avait dans les textes originaux des espaces laissés vides qu’on pouvait remplir en fonction de la personne qui le demande.

    Le rouleau égyptien n’est au départ qu’une tige de papyrus, une plante abondante au bord du Nil. Et dans un climat sec comme celui d’Egypte, le papyrus se conserve très longtemps, c’est alors qu’il est devenu l’instrument par excellence permettant d’archiver les écrits hiéroglyphes.

    Outre le fait de recueillir le Papyrus nécessaire à l’élaboration du livre des morts, l’étape suivante de sa création est d’y inscrire les incantations. Dans l’Egypte ancienne, la langue elle-même est magique, elle permet de créer. L’objectif du livre des morts est d’inventer une vie heureuse après la mort. Le choix entre le présent et l’éternité étaient un véritable dilemme !

     

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